J’ai toujours voulu découvrir le Sud et l’Est du Maroc loin des
villes et villages remplis de touristes , fuyant la
pollution sonore et le désordre.
Moi et ma famille
sommes sorties de Rabat le Samedi 14 Juillet à 08h30 en direction de
Tiznit et ses plages.
Nous nous sommes
arrêtés à Imintanout (Entre Chichaoua et Agadir) pour prendre un Tajine au bouc comme
déjeuner.
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Entre Chichaoua et Imin Tanout |
Puis 3 heures plus tard, nous nous
sommes arrêtés à Belfaa qui se trouve entre Agadir et Tiznit sur
la route nationale No1, pour visiter son marché aux puces.
TIZNIT
Nous sommes arrivés
à Tiznit vers 18h00 ou nous avons trouvé un hôtel pas loin du
centre et à coté de la veille ville en direction de la plage
Agloo.La ville ne manque pas d’hôtels de toutes les couleurs et toutes les bourses.
Comme je suis
entouré seulement de la gente féminine nous sommes allés visiter
les bijouteries. Moi je suis allé prendre un peu de repos en
sirotant un thé (qui était très fort).
La nuit est tombée, donc c’est le moment de penser à son ventre. Nous avons visité
des restaurants et snacks annoncés dans le Routard 2019 mais qui se
sont avérés de mauvaise qualité. Il y en a même un qui ne
voulait pas diminuer le vacarme émanant de sa télévision.
Devant l’hôtel,
j’ai demandé au gardien de voiture un resto digne de nom.Il m’a
indiqué un juste à 20m de l’hôtel à coté d’un supermarché
et une station d’essence.
Le restaurant mérite
le nom et offre de la nourriture à des prix défiants toute
concurrence et de très bonne qualité.
Après une autre
tournée à pied nous somme allés à l’hôtel pour enfin dormir.
Mais à notre grande surprise au dessous de l’hôtel existe un café
qui reste ouvert jusqu’à minuit pour les fumeurs de Chicha avec
une musique très à fond. Et le comble est l’extracteur de fumée
qui tourne tard après minuit. D’après le réceptionniste la
musique n’est mise en marche que le samedi soir donc à éviter pour
les oreilles sensibles et au sommeil léger.
Après avoir pris le
petit déjeuner, nous nous sommes dirigés vers la plage d’Ougloo qui était très bondée car c’est la plage la plus
proche de Tiznit et ses environs et est desservie par les Bus et
taxis en plus de vacanciers.
A MirLift, je ne me
suis pas attardé et continué le voyage en direction de Lagzira (Île
ou îlot).
Là les bungalows
qui se trouvent perchés en haut,sont proposés à 700dhs et la plage
est très en bas et est desservie par un escalier long et abrupte.A réserver donc pour les richards sportifs.
Sidi-Ifni
J’ai continué le
voyage en direction de Sidi-Ifni et comme c’était l’heure du
déjeuner nous nous sommes dirigés directement vers le centre de la
ville pour visiter le marché et ses rôtisseries de poissons. Cœurs
sensibles et connaisseurs à éviter.
Après nous sommes partie à la recherche de maison à louer plus
pratique et moins chère (et moins bruyante) qu’un hôtel.
Les deux se trouvent loin (ou très loin) de la plage car la ville
est perchée sur une falaise d’au moins 50m de hauteur, seuls deux
ou trois hôtels/bungalows et une piscine pour les petits sont
construits près du delta de l’oued.
Si c’est comme ça, vaut mieux s’éloigner du vacarme nocturne.
A la plage, les locaux ont l’habitude de manger ou boire cachés
par les tentes ou parasols en ayant soin de préparer le déjeuner à
la maison ou carrément sur place ayant porté les ustensiles..
Le thé cuit sur un four au charbon, est dégusté régulièrement
dans des verres minuscules.
Nous avons découvert que le poisson frais n’arrive du port au
marché qu’aux environs de 17h.
Saules,merlans,crevettes,calamars,seiches,poulpes,sardines,anchois,daurades,loups,..sont
au moins moitié prix que dans les grandes villes côtières.
Les
sardines sont proposées à la fin de l'après-midi à 4dhs par kilo.Du jamais vu.
Dire
qu’ici à Rabat on le vend jusqu’à 20dhs le kilo !!!!
Il y a toujours une petite brume le matin qui se dissipe vers midi
laissant place au soleil pour se baigner et se bronzer.
La mer n’est pas très pratique pour la nage à cause d’un remous
permanent et de pierres le long de la cote. Les maîtres-nageurs
ajoutent leurs grains de sable.
Pour changer nous sommes partis visiter la fameuse Lagzira (Ile) vers
11h00 après que ma femme ait préparé le déjeuner.Nous sommes
arrivés parmi les premiers et donc descendus avec la voiture
jusqu’en bas au parking mais ils restent quelques marches d’escalier
à descendre.
Les voitures sont stationnées depuis les restaurants en bas jusqu'à l’hôtel avec bungalows et la route est très étroite.
Les hardis viennent ou partent en taxis ou en bus après avoir parcourus en moins 1km de marche jusqu'à la route menant de Sidi Ifni à Agloo.
Il y a des hôtels et des restaurants à quelques pas de la plage.
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Hôtels et Restaurants de la plage |
Nous avons trouvés quelques locaux et des étrangers mais la plage
est encore vide.
Le sable est fin moins de galets et plus propre que celui de Tiznit.
Il y des îlots en faces qui crées des remous (+maîtres-nageurs) et
rendent la nage pratiquement impossible.
La marche est plus aisée même s’il y a des pierres détachées de
la falaise qui jonchent la plage.
Nous avons rencontrés des chameliers qui proposent des tournées le
long de la plage et des vendeurs de figues de barbarie.
Nous sommes allés prendre des photos du célèbre arche sculpté par
l’érosion et se trouve tout à fait à gauche de la plage.
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L'Arche de la plage Lagzira |
Comme il y avait une marée montante nous étions éblouis par les
fines gouttelettes formées par le croisement anarchique des vagues.
Le soir au coucher doit être un merveilleux moment pour prendre des
photos.
Nous avons passé la journée jusqu’aux environs de 17h00 puis
avons plié bagages pour commencer la pénible montée des escaliers
jusqu’au parking qui était à mis chemin de celui qui se trouve en
haut à coté de l’hôtel.Avis aux sportifs.
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Les constituants des falaises |
Le soir à Sidi-Ifni, nous sommes allés voir le phare qui éclairait
le paysage et pris quelques photos puis sommes allés le long de la
corniche jusqu’à la plage.
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Phare encore fonctionnel |
Le lendemain nous avons pris le petit-déjeuner dans un café à la
‘’marina’’ ou il y a une pâtisserie et un mini supermarché
puis après nous sommes allés visiter le port de pêche et avant d’y
arriver nous sommes passés près d’une usine d’extraction de
l’huile du figuier de barbarie qui abonde dans la région et qui
n’a pas encore été décimé (jusqu’à quand??) par une
cochenille comme dans le centre du Maroc puisqu’elle a décimé toute les plantations.
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Barques au Port de pêche |
De loin sont visibles Les constructions anciennes laissées par le
colonisateur espagnol et qui servaient visiblement à vandaliser les
marchandises depuis la terre ferme directement vers les bateaux via
des téléphériques géants et à décharger bien sur les armements
vers la terre.
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Téléphérique Espagnol à l’abandon |